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Coaching d’un héros 24 – Entraide, la récup’ et partage pour sauver la planète

Bonsoir à tous! Ce soir j’ai voulu parler de notre société d’hyper-consommation, de lutte contre le gaspillage, de don et de partage…

Pour aller plus loin, je te recommande ces livres:

– Manuel de Transition – de la Dependance au Pétrole a la Resilience Locale – Rob Hopkings
– Petit traité de la décroissance sereine – Serge Latouche
– Vivre simplement pour Vivre mieux ou La simplicité volontaire en 130 conseils pratiques – Philipe Lahille
– La simplicité volontaire contre le mythe de l’abondance – Paul Ariès

Et si tu veux écouter l’émission intégrale d’enquêtes-spirituelles, viens par ici!

Pour ceux qui ne peuvent/veulent pas voir la vidéo, voici mon texte retranscrit:

Bonsoir, bienvenus dans Coaching d’un héros numéro 24, la rubrique qui révèle ton héros intérieur pour que tu puisses changer le monde!

Nous parlons ensembles d’écologie depuis plusieurs semaines déjà. On a vu à quel point on ne peut envisager de futur sans une prise de conscience écologique et sans un passage à l’action individuel et immédiat.
Une des actions contre le gaspillage est la récupération. Notre société pousse à la sur-consommation et ne se soucie pas des déchets, par exemple dans le domaine électronique. Une imprimante coûte bien plus cher à être réparée qu’à être remplacée. Ainsi on perd sans cesse de la matière première, à une allure effrénée. Pour sauver la planète, on devrait arrêter de puiser plus que la terre ne peut renouveler. Ça signifie économiser, préserver ce qu’on a déjà sorti de la terre, ralentir la création de biens materiels; mieux utiliser nos ressources. Créer et acheter de la qualité plutôt que de la quantité. Et face au monde actuel déjà bien lancé dans le gaspillage, il faut récupérer les objets déjà créés pour leur donner une seconde vie.

Réparer, transformer, recréer, magnifier, nous pouvons faire énormément dès l”instant où nous refusons de nous plier aux vagues sans cesse nouvelles imposées par la mode, au toujours plus, au toujours neuf. A l’accumulation infi,ie de biens.

Il est essentiel de revenir à une simplicité de vie. Ça implique de se libérer de cette soif de possession, de la recherche de valorisation de soi à travers les biens matériels, qui est quelque part une recherche de valorisation, d’amour, d’unité. Mais l’amour, je vais vous dire une chose, l’amour vient de l’intérieur de nous même et il se dirige vers les autres, pas l’inverse. La première source d’amour de la société, du monde, c’est vous même. Vous êtes la clé. Créez l’amour à l’intérieur de vous, créez-le pour vous. Eprouvez-le. Ressentez-en la vérité, la plénitude. Ce n’est que ainsi que vous pourrez le partager et le faire ressentir à la hauteur de ce qu’il est réellement.

N’ayez plus peur du vide, du manque, parce qu’en vous il y a une possibilité d’abondance qui dépasse tout les biens matériels. Ne voyez plus le peu de biens comme de la pauvreté ou du manque, mais comme de la simplicité, de l’épurement, sentez-vous comblé, satisfait, serein, en paix.

Soyons riches d’amour, de passions, de créativité, de partage, d’entraide, d’humanité. C’est là le point de départ pour sauver la planète et créer un autre monde, c’est de là que naissent les plus belles initiatives.

Pour vous donner des exemples de ce qui se fait dans le domaine de la récup et de l’anti-gaspillage, on peut citer:

– Les boutiques de seconde main, on y achète des vêtements encore en bon état donnés par des gens qui n’en veulent plus, afin de leur faire vivre une deuxième vie pour un prix ridiculement bas. Pareil avec les objets, récupérés dans les décharges, sur les poubelles des trottoirs ou directement par des dons, ils sont retapés, avec plusieurs objets on en refait un, puis on les revend à bas prix.

– Il existe également des initiative de brocantes gratuite, où les gens viennent donner leurs affaires au lieu de les vendre. On appelle ça des gratiféria.

– Il y le covoiturage, il y a des sites internet bien organisés où l’on s’inscrit si l’on veut proposer une place dans sa voiture pour un trajet, ça permet aux autres de nous contacter pour partager le trajet avec nous. Ainsi on gaspille moins d’essence, et on a moins de frais de transport.

– Il existe le couch surfing, qui permet de la même façon d’accueillir gratuitement chez soi pour une ou plusieurs nuits des voyageurs qui sont en déplacement, pour vacances ou pour le travail.

– Sur le même principe on a l’échange de maisons pour des vacances, ça permet par exemple de pouvoir se rendre en vacances à l’étranger sans avoir à payer d’herbergement, qui sont souvent hors de prix.

– On peut reparler aussi des jardins comestibles, en angleterre ça devient très en vogue: des gens qui ont un jardin y plantent des fruits et légumes, visibles de la rue, et permettent à tout les passant de s’y servir à volonté.

– De la même manière on peut citer les associations qui récupèrent les aliment jetés par les grandes surfaces et les redistribuent autour d’eux à ceux qui veulent.

 

Et ce ne sont que les initiatives les plus courantes. Vous pouvez vous investir de multiples façons. Le don est formidable, donnez, donnez! On y récolte infiniement plus que lorsque l’on cherche à prendre. Le don entraine le don… Et nous pousse au meilleur.

Pour conclure sur le partage, je vais vous lire une citation de Ted Trainer:

“Pour sauver la planète, nous n’avons pas besoin de percées technologiques miraculeuses ou d’énormes capitaux. Essentiellement, nous avons besoin d’un changement radical dans notre façon de penser et dans nos comportements.”

 

Merci de votre écoute, vous pouvez retrouver mes vidéos sur www.change-le-monde.com et dans le magazine enquetes spirituelles!

Coaching d’un héros 23 – Revenir à une beauté simple et écolo

Écologie toujours, à travers les produits d’entretien et produits de beauté… Réflexion sur ce que la mode fait de nous et sur la reprise de notre pouvoir personnel pour changer le monde!

Je te recommande ces livres que j’ai lus et appréciés:

La vérité sur les cosmétiques – Rita Stiens
La vérité sur les cosmétiques naturels – Rita Stiens

Et si tu veux écouter l’émission intégrale d’enquêtes-spirituelles, viens par ici!

Pour ceux qui ne peuvent/veulent pas voir la vidéo, voici mon texte retranscrit:

Bonsoir, bienvenus dans Coaching d’un héros numéro 23, la rubrique qui révèle ton héros intérieur pour que tu puisses changer le monde!

Ce soir on continue avec nos émissions sur l’écologie.

Sur enquêtes spirituelles, on parles beaucoup de travail sur soi, d’évolution personnelle, d’amour inconditionnel. Notre façon d’envisager la spiritualité n’a de sens qu’à travers nos actes quotidiens. On parle beaucoup d’amour de son prochain, de son semblable, mais il est nécessaire d’inclure aussi le reste de la planète dans notre spiritualité. Protéger notre terre, c’est étendre sa compréhension, sa compassion et son amour à chaque chose matérielle qui nous entoure.

    Car tout est relié.

Les produits que l’on utilise pour l’entretient de notre corps ou de notre maison sont puisés dans les matières premières de la terre, ils sont transformés, dénaturés, concentrés, si bien qu’ils leur faudra bien du temps pour retrouver leur état initial. En attendant, leur existence trop concentrée peut être néfaste pour le reste de l’écosystème duquel ils ont été prélevé et peut venir le dégrader.

Par exemple, les lessives que nous utilisons le plus, celles qu’on nous pousse le plus à acheter, sont issues de la transformation du pétrole, elles sont crées pour éliminer la saleté. Lorsque nos eaux sont rejetées dans nos rivières, elles ne sont jamais aussi pure qu’à leur origine et elles viennent modifier l’écosystème des rivières, empoisonnant des espèces animales comme végétales et dirigeant le monde entier vers la désertifiction. Pourquoi ne pas choisir des lessives biodégradables, à l’impact moindre?

Les produits de beauté qu’on nous vend à des prix totalement arbitraires, à grand renforts de marques et de mode, sont également des produits chimiques, dont les composés ne sont ni inoffensifs pour l’environnement, ni pour notre propre santé. Effectivement notre peau est un émonctoire, elle permet au corps d’éliminer une partie de ses déchets internes, et elle absorbe également ce qu’on met dessus. On a tout intérêt à mettre sur elle des produits les plus simples, naturels et écologiques possibles. On ne devrait mettre sur sa peau que des produits que l’on serait capable de manger, car de toute façon on les “mange” par la peau.

Nos habits également sont issus de l’agriculture intensive, les teintures qui les colorent sont très chimiques…

Les emballages de tout ces produits sont aussi à prendre en compte dans leur coût écologique de fabrication puis d’élimination.

Je pense que ré-envisager ses produits et accessoire de beauté ça demande quelque part de titiller son égo. Pourquoi utilise-t-on tel ou tel produit? Pour modifier son apparence de façon à se trouver plus “beau”, à se sentir apprécié, aimé par les autres. On nous donne l’illusion que l’amour n’est ni gratuit ni inconditionnel, qu’il doit se mériter.

Pour mériter d’être aimé on doit se rendre conforme à ce que la société de consommation attend de nous. Elle nous piège en flattant notre égo, elle nous manipule en rendant indispensables socialement les maquillages, crèmes pour la peau, gels pour cheveux, habits à la mode, l’épilation des jambes… En les laissant prendre une importance totalement absurde et néfaste.

    Il ne faut pas se laisser piéger par ces concepts. La société cherche à nous diviser, à nous mettre en concurrence les uns avec les autres, pour nous pousser à consommer, pour faire grimper toujours plus l’économie. Mais on ne peut pas grimper sans fin, en agissant ainsi on mène le monde à sa perte…
Il ne faut pas se laisser engloutir par ce que l’on veut faire de nous. Il faut absolument nous considérer comme des êtres unis, qui n’ont pas besoin de se conformer à une autre règle que celle de l’amour gratuit, de la tolérance de l’autre, de la compassion.

Notre beauté, c’est tout simplement un corps sain, resplendissant de santé dans ses attributs personnels, individuels et uniques. C’est un mental sain, un mental riche d’amour, riche de passions à faire partager.

Comme vous le voyez l’écologie de la planète et l’écologie intérieure sont très liées. Dans les deux cas un pas vers plus de simplicité est nécessaire. Ne faites pas “que” vous diriger vers des produits plus écologiques: utilisez moins de produits! Vivez simplement et soyez-en fiers, s’il y a bien une mode utile à créer, c’est celle-là, une mode dégagée du pouvoir d’achat, créé par chaque héros que nous sommes!

En tant que consommateurs potentiel nous avons tous une responsabilité ET un grand pouvoir d’action. Quand vous choisissez de ne pas prêter attention à la planète, vous agissez inévitablement contre elle.

On n’a pas besoin de grand chose pour vivre bien, et la terre a besoin d’encore moins de choses pour vivre mieux… Elle n’a besoin que de vous!

 

Merci pour votre écoute!

 

Coaching d’un héros 22 – Freegan, la lutte contre le gaspillage alimentaire

Salut à tous! Ce soir, on parle de gaspillage alimentaire, et du mouvement “freegan”, les nouveaux robins des bois d’aujourd’hui, qui récupèrent dans les poubelles pour lutter contre le gaspillage!

A LIRE:

Freegan – Frédérique P. Miller

Et si tu veux écouter l’émission intégrale d’enquêtes-spirituelles, viens par ici!

Pour ceux qui ne peuvent/veulent pas voir la vidéo, voici le texte retranscrit:

Bonsoir, bienvenus dans Coaching d’un héros numéro 22, la rubrique qui révèle ton héros intérieur pour que tu puisses changer le monde!

 

Changer le monde, justement, c’est aussi se mettre à protéger et à entretenir la planète qui nous abrite et qui nous nourrit. Ce soir on continue donc sur l’écologie en parlant de gaspillage alimentaire!

 

Dans les émissions précédentes je vous ai parlé de méthodes de cultures qui sauvegardent l’environnement. Mais en attendant que votre forêt comestible pousse, si vous n’avez pas les moyens d’encourager l’agriculture biologique en achetant bio, vous pouvez lutter contre le gaspillage des aliments en les récupérant dans les poubelles des grandes enseignes!

 

Les supermarchés évacuent à peu près 560 000 tonnes de déchets par an. Parmi ces déchets, il y a une majorité de produits encore consommables mais qui ne correspondent simplement pas ou plus aux critères de vente. Lors du calibrage des fruits et légumes, ceux qui ne répondent pas aux critères demandés sont généralement jetés. Puis pour des raisons esthétiques, beaucoup de ceux qui ont été sélectionnés sont finalement retirés des rayons dès qu’ils flétrissent ou prennent un coup.

Beaucoup de produits sont retirés à la limite de la date de péremption alors qu’ils sont encore parfaitement consommables.

 

En fait, c’est même parfois devenu un véritable business. Certaines enseignes donnent leurs aliments périmés à des associations caritatives, ce qui leur permet d’être exonérés d’impôts pour ces produits et d’amoindrir leur perte financière.

Certains magasins interdisent l’accès à leurs poubelles, et pour que personne ne puisse profiter des aliments encore récupérables, ils préfèrent les gaspiller en les broyant ou en déversant des substances toxiques dessus.

C’est que de nos jours le don doit rapporter de l’argent…

C’est quand même terrible lorsqu’on pense que des millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté en France.

 

Et puis avec les dates de péremption indiquées sur les paquets, on élimine encore un grand nombre d’aliments encore consommables une fois chez soi. Ça nous fait jeter pour racheter plus vite et venir enrichir la machine économique…

A côté de ça y’a 25 000 personnes meurent de faim chaque jour dans le monde.

Quand on sait qu’on produit assez de nourriture pour nourrir les 7 milliards d’habitants de la planète, mais qu’au lieu de répartir nos biens, on préfère le gâchis pour des raisons de profit financier… Ça donne mal au coeur, c’est révoltant.

 

C’est pour toutes ces raisons que le mouvement “freegan” a été lancé aux USA dans les années 90, et il est en plein essor en europe. Il s’agit de donner un nouveau sens aux poubelles en allant y récupérer ce qui y est comestible.

Beaucoup d’étudiants s’y mettent et vivent entièrement de leur glannage, mais aussi des familles entières, des associations caritatives qui redistribuent à ceux qui sont dans le besoin… En fait ce sont un peu les Robins des bois d’aujourd’hui!

Ils luttent contre le gaspillage de façon active, ils dénoncent la course au profit, ils refusent de payer ce que tout animal vivant sur cette planète devrait pouvoir obtenir de façon gratuite et illimitée.

 

Vous pouvez franchir le pas et essayer, pour dénoncer ce qui ne va pas, pour boycotter un système qui mène la planète à sa perte. Vous pouvez en parler autour de vous pour augmenter la prise de conscience.

 

Cette démarche amène aussi à jeter un autre regard sur notre consommation personnelle, et à diminuer les déchets chez soi, dans nos propres poubelles. On est à une époque où le gaspillage est tellement omniprésent et considéré comme normal qu’on ne s’en rend presque plus compte et un regard frais est nécessaire.

Chacun d’entre nous est acteur du futur, tout se joue à l’échelle individuelle… Ce sont nos mains qui déconstruisent et reconstruisent notre monde vers plus d’équilibre, d’égalité et de paix dans les cœurs.

Merci de votre écoute, vous pouvez retrouver mes vidéos sur www.change-le-monde.com

Pitaya magazine n°2

Salut à tous! On vient de publier le 2e exemplaire de notre magazine pour enfant Pitaya! Axé sur l’écologie, le parentage, la non-violence, le végétal… Et gratuit à lire sur internet! Si ça vous plait, je vous invite à le diffuser et vous en remercie grandement d’avance!! A bientôt!

Coaching d’un héros 21 – Refuser la viande, un choix écolo

Ce soir on parle en particulier de l’industrie d’élevage et de son coût environnemental.

Je te recommande ces livres que j’ai lus et appréciés:

Ethique animale – JB J. Vilmer
Les végétariens: Raisons & sentiments – André Méry
Bidoche. L’industrie de la viande menace le monde – F. Niccolino

Et si tu veux écouter l’émission intégrale d’enquêtes-spirituelles, viens par ici!

 

Pour ceux qui ne peuvent/veulent pas regarder de vidéo, voici mon texte retranscrit:

Bonsoir, bienvenus dans Coaching d’un héros numéro 21, la rubrique qui révèle ton héros intérieur pour que tu puisses changer le monde!

 

Ce soir on lie écologie et cause animale, puisque j’aimerais vous parler précisément de l’impact de l’élevage en terme de coût environnemental.

    Pour quelle raison je vous en parle? Tout simplement parce que la FAO estime que la production alimentaire de viande est LE facteur le plus important de réchauffement climatique, loin devant l’ensemble de tout les transport réunis.
Comment ça se fait? On peut annalyser ça sur plusieurs plans:

Déjà on est 7 milliards d’être humains sur cette planète, la grande majorité mangeurs de chair animale. Pour nourrir ces 7 milliards d’être humains, on est obligés de produire un chiffre encore plus conséquent d’animaux de boucherie. Il faut bien mettre ces animaux quelque part, donc on les entasse dans d’immenses infrastructures. Soit dit entre parenthèse, pour que cette industrie soit rentable, on est obligé d’économiser sur certains points, en particulier sur leur bien-être (on a vu ça dans coaching d’un héros 15).

    Ensuite tout ce bétail il faut le nourrir. Pour le faire grandir et grossir plus rapidement (pour une meilleur rentabilité) on leur fournit une alimentation qui est désadaptée: on leur donne pas de l’herbe, mais des céréales, du maïs et du soja généralement OGM, voir des farines animales.

→ Le problème c’est que déjà, la production de céréales à bétail est une production intensive, elle utilise 70% de toutes les terres agricoles. Comme on l’a vu dans mes émissions précédentes, ce type d’agriculture détruit la biodiversité et tue littéralement nos sols.

De plus les pesticides utilisés dans ces cultures ainsi que les produits de la vaccination et les antibiotiques utilisés pour ces milliards d’animaux, se retrouvent également dans les corps des animaux qui les consomment et dans leurs excréments, Du coup ils viennent polluer nos nappes phréatiques, lacs et rivières dans lesquels ils sont rejetés.

Puis pour ce qui est des farines animales qu’on leur donne dans certains pays, ce sont les poissons qui sont utilisés : on vide les océans pour faire grossir et rendre malade notre bétail (comme dans les cas de vache folle d’il y a quelques années). Les Nations Unies prévoient un épuisement des fonds marins d’ici 2050. C’est grave, ça, quand même!

 

Ensuite il faut voir la sphère autour de la production de viande. Si on compte l’eau utilisée en tant que boisson pour ces animaux, celle pour la culture des céréales qu’ils mangent, celle pour les nettoyer. Selon la FAO il faudrait plus de 20.000 L d’eau pour produire 1 seul kg de viande, contre moins de 2.000 L pour 1kg de soja.

D’ailleurs pour produire une forêt comestible comme on l’a vue dans Coaching d’un héros 20, y’a à peu près pas besoin d’eau, puisqu’on recrée un écosystème entier de type forêstier et donc humide! Donc vous savez vers où penche mon coeur!

En tout cas le WWC (World Water Council) de 2004 recommande de privilégier une alimentation végétale!

 

Dans l’industrie d’élevage il faut aussi prendre en considération l’utilisation massive du pétrole, impliqué dans l’augmentation des gazs à effet de serre, à travers la fabrication et l’utilisation des engins agricoles, des véhicules de transport du bétail, des usines de transformation de viande, etc.

 

Il faut enfin visualiser que l’expansion de l’élevage est un facteur clé de déforestation, principalement en Amazonie, à la fois pour faire plus de place pour les parcs à bestiaux, et pour installer des cultures céréalières à destinations de ces animaux. Cette déforestation augmente le réchauffement climatique, on en a parlé la semaine dernière.

On estime que l’équivalent de 7 terrains de football de forêts sont rasés chaque minute dans le monde pour créer davantage d’espace pour la nourriture des animaux d’élevage (7).
Déjà 30 pays auraient perdu leur forêt vierge en 50 ans; ce qui a pour autre impact la disparition d’espèces et d’écosystèmes entiers. Une espèce disparaitrait toutes les 18 minutes dans le monde.

Selon la FAO, on mange 5 fois plus de viande qu’il y a 50 ans, et d’ici 50 ans on doublera encore ce score.

Tout les experts mondiaux s’accordent à dire que l’industrie d’élevage est un véritable calvaire pour notre planète. Mais à côté de ça y’a l’économie du pays, la pression des lobbies et compagnie, résultat notre monde il fonce droit dans un mur et dans les plus hautes sphères de notre société y’a pas grand monde qui bouge.

C’est pour ça que je répète que l’impact individuel est le seul qui compte.

Il est primordial à l’heure actuelle que chacun décide de réduire sa consommation de viande. Et si vous vous en passez complètement, bien sûr c’est encore mieux! Tout est entre nos mains, c’est notre pouvoir de décision, les choix qu’on fait chaque jour, qui comptent et qui font évoluer la société.

    Pour terminer je vous lis une citation de l’anthropologue Margaret Mead
“Il ne faut jamais douter de la capacité d’un petit groupe de citoyens déterminés à changer le monde.

C’est d’ailleurs la seule chose qui ait jamais donné des résultats.”

Merci de votre écoute, vous pouvez retrouver mes vidéos sur www.change-le-monde.com