Archives de catégorie : Coaching d’un héros

Coaching d’un héros

Coaching d’un héros 23 – Revenir à une beauté simple et écolo

Écologie toujours, à travers les produits d’entretien et produits de beauté… Réflexion sur ce que la mode fait de nous et sur la reprise de notre pouvoir personnel pour changer le monde!

Je te recommande ces livres que j’ai lus et appréciés:

La vérité sur les cosmétiques – Rita Stiens
La vérité sur les cosmétiques naturels – Rita Stiens

Et si tu veux écouter l’émission intégrale d’enquêtes-spirituelles, viens par ici!

Pour ceux qui ne peuvent/veulent pas voir la vidéo, voici mon texte retranscrit:

Bonsoir, bienvenus dans Coaching d’un héros numéro 23, la rubrique qui révèle ton héros intérieur pour que tu puisses changer le monde!

Ce soir on continue avec nos émissions sur l’écologie.

Sur enquêtes spirituelles, on parles beaucoup de travail sur soi, d’évolution personnelle, d’amour inconditionnel. Notre façon d’envisager la spiritualité n’a de sens qu’à travers nos actes quotidiens. On parle beaucoup d’amour de son prochain, de son semblable, mais il est nécessaire d’inclure aussi le reste de la planète dans notre spiritualité. Protéger notre terre, c’est étendre sa compréhension, sa compassion et son amour à chaque chose matérielle qui nous entoure.

    Car tout est relié.

Les produits que l’on utilise pour l’entretient de notre corps ou de notre maison sont puisés dans les matières premières de la terre, ils sont transformés, dénaturés, concentrés, si bien qu’ils leur faudra bien du temps pour retrouver leur état initial. En attendant, leur existence trop concentrée peut être néfaste pour le reste de l’écosystème duquel ils ont été prélevé et peut venir le dégrader.

Par exemple, les lessives que nous utilisons le plus, celles qu’on nous pousse le plus à acheter, sont issues de la transformation du pétrole, elles sont crées pour éliminer la saleté. Lorsque nos eaux sont rejetées dans nos rivières, elles ne sont jamais aussi pure qu’à leur origine et elles viennent modifier l’écosystème des rivières, empoisonnant des espèces animales comme végétales et dirigeant le monde entier vers la désertifiction. Pourquoi ne pas choisir des lessives biodégradables, à l’impact moindre?

Les produits de beauté qu’on nous vend à des prix totalement arbitraires, à grand renforts de marques et de mode, sont également des produits chimiques, dont les composés ne sont ni inoffensifs pour l’environnement, ni pour notre propre santé. Effectivement notre peau est un émonctoire, elle permet au corps d’éliminer une partie de ses déchets internes, et elle absorbe également ce qu’on met dessus. On a tout intérêt à mettre sur elle des produits les plus simples, naturels et écologiques possibles. On ne devrait mettre sur sa peau que des produits que l’on serait capable de manger, car de toute façon on les “mange” par la peau.

Nos habits également sont issus de l’agriculture intensive, les teintures qui les colorent sont très chimiques…

Les emballages de tout ces produits sont aussi à prendre en compte dans leur coût écologique de fabrication puis d’élimination.

Je pense que ré-envisager ses produits et accessoire de beauté ça demande quelque part de titiller son égo. Pourquoi utilise-t-on tel ou tel produit? Pour modifier son apparence de façon à se trouver plus “beau”, à se sentir apprécié, aimé par les autres. On nous donne l’illusion que l’amour n’est ni gratuit ni inconditionnel, qu’il doit se mériter.

Pour mériter d’être aimé on doit se rendre conforme à ce que la société de consommation attend de nous. Elle nous piège en flattant notre égo, elle nous manipule en rendant indispensables socialement les maquillages, crèmes pour la peau, gels pour cheveux, habits à la mode, l’épilation des jambes… En les laissant prendre une importance totalement absurde et néfaste.

    Il ne faut pas se laisser piéger par ces concepts. La société cherche à nous diviser, à nous mettre en concurrence les uns avec les autres, pour nous pousser à consommer, pour faire grimper toujours plus l’économie. Mais on ne peut pas grimper sans fin, en agissant ainsi on mène le monde à sa perte…
Il ne faut pas se laisser engloutir par ce que l’on veut faire de nous. Il faut absolument nous considérer comme des êtres unis, qui n’ont pas besoin de se conformer à une autre règle que celle de l’amour gratuit, de la tolérance de l’autre, de la compassion.

Notre beauté, c’est tout simplement un corps sain, resplendissant de santé dans ses attributs personnels, individuels et uniques. C’est un mental sain, un mental riche d’amour, riche de passions à faire partager.

Comme vous le voyez l’écologie de la planète et l’écologie intérieure sont très liées. Dans les deux cas un pas vers plus de simplicité est nécessaire. Ne faites pas “que” vous diriger vers des produits plus écologiques: utilisez moins de produits! Vivez simplement et soyez-en fiers, s’il y a bien une mode utile à créer, c’est celle-là, une mode dégagée du pouvoir d’achat, créé par chaque héros que nous sommes!

En tant que consommateurs potentiel nous avons tous une responsabilité ET un grand pouvoir d’action. Quand vous choisissez de ne pas prêter attention à la planète, vous agissez inévitablement contre elle.

On n’a pas besoin de grand chose pour vivre bien, et la terre a besoin d’encore moins de choses pour vivre mieux… Elle n’a besoin que de vous!

 

Merci pour votre écoute!

 

Coaching d’un héros 22 – Freegan, la lutte contre le gaspillage alimentaire

Salut à tous! Ce soir, on parle de gaspillage alimentaire, et du mouvement “freegan”, les nouveaux robins des bois d’aujourd’hui, qui récupèrent dans les poubelles pour lutter contre le gaspillage!

A LIRE:

Freegan – Frédérique P. Miller

Et si tu veux écouter l’émission intégrale d’enquêtes-spirituelles, viens par ici!

Pour ceux qui ne peuvent/veulent pas voir la vidéo, voici le texte retranscrit:

Bonsoir, bienvenus dans Coaching d’un héros numéro 22, la rubrique qui révèle ton héros intérieur pour que tu puisses changer le monde!

 

Changer le monde, justement, c’est aussi se mettre à protéger et à entretenir la planète qui nous abrite et qui nous nourrit. Ce soir on continue donc sur l’écologie en parlant de gaspillage alimentaire!

 

Dans les émissions précédentes je vous ai parlé de méthodes de cultures qui sauvegardent l’environnement. Mais en attendant que votre forêt comestible pousse, si vous n’avez pas les moyens d’encourager l’agriculture biologique en achetant bio, vous pouvez lutter contre le gaspillage des aliments en les récupérant dans les poubelles des grandes enseignes!

 

Les supermarchés évacuent à peu près 560 000 tonnes de déchets par an. Parmi ces déchets, il y a une majorité de produits encore consommables mais qui ne correspondent simplement pas ou plus aux critères de vente. Lors du calibrage des fruits et légumes, ceux qui ne répondent pas aux critères demandés sont généralement jetés. Puis pour des raisons esthétiques, beaucoup de ceux qui ont été sélectionnés sont finalement retirés des rayons dès qu’ils flétrissent ou prennent un coup.

Beaucoup de produits sont retirés à la limite de la date de péremption alors qu’ils sont encore parfaitement consommables.

 

En fait, c’est même parfois devenu un véritable business. Certaines enseignes donnent leurs aliments périmés à des associations caritatives, ce qui leur permet d’être exonérés d’impôts pour ces produits et d’amoindrir leur perte financière.

Certains magasins interdisent l’accès à leurs poubelles, et pour que personne ne puisse profiter des aliments encore récupérables, ils préfèrent les gaspiller en les broyant ou en déversant des substances toxiques dessus.

C’est que de nos jours le don doit rapporter de l’argent…

C’est quand même terrible lorsqu’on pense que des millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté en France.

 

Et puis avec les dates de péremption indiquées sur les paquets, on élimine encore un grand nombre d’aliments encore consommables une fois chez soi. Ça nous fait jeter pour racheter plus vite et venir enrichir la machine économique…

A côté de ça y’a 25 000 personnes meurent de faim chaque jour dans le monde.

Quand on sait qu’on produit assez de nourriture pour nourrir les 7 milliards d’habitants de la planète, mais qu’au lieu de répartir nos biens, on préfère le gâchis pour des raisons de profit financier… Ça donne mal au coeur, c’est révoltant.

 

C’est pour toutes ces raisons que le mouvement “freegan” a été lancé aux USA dans les années 90, et il est en plein essor en europe. Il s’agit de donner un nouveau sens aux poubelles en allant y récupérer ce qui y est comestible.

Beaucoup d’étudiants s’y mettent et vivent entièrement de leur glannage, mais aussi des familles entières, des associations caritatives qui redistribuent à ceux qui sont dans le besoin… En fait ce sont un peu les Robins des bois d’aujourd’hui!

Ils luttent contre le gaspillage de façon active, ils dénoncent la course au profit, ils refusent de payer ce que tout animal vivant sur cette planète devrait pouvoir obtenir de façon gratuite et illimitée.

 

Vous pouvez franchir le pas et essayer, pour dénoncer ce qui ne va pas, pour boycotter un système qui mène la planète à sa perte. Vous pouvez en parler autour de vous pour augmenter la prise de conscience.

 

Cette démarche amène aussi à jeter un autre regard sur notre consommation personnelle, et à diminuer les déchets chez soi, dans nos propres poubelles. On est à une époque où le gaspillage est tellement omniprésent et considéré comme normal qu’on ne s’en rend presque plus compte et un regard frais est nécessaire.

Chacun d’entre nous est acteur du futur, tout se joue à l’échelle individuelle… Ce sont nos mains qui déconstruisent et reconstruisent notre monde vers plus d’équilibre, d’égalité et de paix dans les cœurs.

Merci de votre écoute, vous pouvez retrouver mes vidéos sur www.change-le-monde.com

Coaching d’un héros 21 – Refuser la viande, un choix écolo

Ce soir on parle en particulier de l’industrie d’élevage et de son coût environnemental.

Je te recommande ces livres que j’ai lus et appréciés:

Ethique animale – JB J. Vilmer
Les végétariens: Raisons & sentiments – André Méry
Bidoche. L’industrie de la viande menace le monde – F. Niccolino

Et si tu veux écouter l’émission intégrale d’enquêtes-spirituelles, viens par ici!

 

Pour ceux qui ne peuvent/veulent pas regarder de vidéo, voici mon texte retranscrit:

Bonsoir, bienvenus dans Coaching d’un héros numéro 21, la rubrique qui révèle ton héros intérieur pour que tu puisses changer le monde!

 

Ce soir on lie écologie et cause animale, puisque j’aimerais vous parler précisément de l’impact de l’élevage en terme de coût environnemental.

    Pour quelle raison je vous en parle? Tout simplement parce que la FAO estime que la production alimentaire de viande est LE facteur le plus important de réchauffement climatique, loin devant l’ensemble de tout les transport réunis.
Comment ça se fait? On peut annalyser ça sur plusieurs plans:

Déjà on est 7 milliards d’être humains sur cette planète, la grande majorité mangeurs de chair animale. Pour nourrir ces 7 milliards d’être humains, on est obligés de produire un chiffre encore plus conséquent d’animaux de boucherie. Il faut bien mettre ces animaux quelque part, donc on les entasse dans d’immenses infrastructures. Soit dit entre parenthèse, pour que cette industrie soit rentable, on est obligé d’économiser sur certains points, en particulier sur leur bien-être (on a vu ça dans coaching d’un héros 15).

    Ensuite tout ce bétail il faut le nourrir. Pour le faire grandir et grossir plus rapidement (pour une meilleur rentabilité) on leur fournit une alimentation qui est désadaptée: on leur donne pas de l’herbe, mais des céréales, du maïs et du soja généralement OGM, voir des farines animales.

→ Le problème c’est que déjà, la production de céréales à bétail est une production intensive, elle utilise 70% de toutes les terres agricoles. Comme on l’a vu dans mes émissions précédentes, ce type d’agriculture détruit la biodiversité et tue littéralement nos sols.

De plus les pesticides utilisés dans ces cultures ainsi que les produits de la vaccination et les antibiotiques utilisés pour ces milliards d’animaux, se retrouvent également dans les corps des animaux qui les consomment et dans leurs excréments, Du coup ils viennent polluer nos nappes phréatiques, lacs et rivières dans lesquels ils sont rejetés.

Puis pour ce qui est des farines animales qu’on leur donne dans certains pays, ce sont les poissons qui sont utilisés : on vide les océans pour faire grossir et rendre malade notre bétail (comme dans les cas de vache folle d’il y a quelques années). Les Nations Unies prévoient un épuisement des fonds marins d’ici 2050. C’est grave, ça, quand même!

 

Ensuite il faut voir la sphère autour de la production de viande. Si on compte l’eau utilisée en tant que boisson pour ces animaux, celle pour la culture des céréales qu’ils mangent, celle pour les nettoyer. Selon la FAO il faudrait plus de 20.000 L d’eau pour produire 1 seul kg de viande, contre moins de 2.000 L pour 1kg de soja.

D’ailleurs pour produire une forêt comestible comme on l’a vue dans Coaching d’un héros 20, y’a à peu près pas besoin d’eau, puisqu’on recrée un écosystème entier de type forêstier et donc humide! Donc vous savez vers où penche mon coeur!

En tout cas le WWC (World Water Council) de 2004 recommande de privilégier une alimentation végétale!

 

Dans l’industrie d’élevage il faut aussi prendre en considération l’utilisation massive du pétrole, impliqué dans l’augmentation des gazs à effet de serre, à travers la fabrication et l’utilisation des engins agricoles, des véhicules de transport du bétail, des usines de transformation de viande, etc.

 

Il faut enfin visualiser que l’expansion de l’élevage est un facteur clé de déforestation, principalement en Amazonie, à la fois pour faire plus de place pour les parcs à bestiaux, et pour installer des cultures céréalières à destinations de ces animaux. Cette déforestation augmente le réchauffement climatique, on en a parlé la semaine dernière.

On estime que l’équivalent de 7 terrains de football de forêts sont rasés chaque minute dans le monde pour créer davantage d’espace pour la nourriture des animaux d’élevage (7).
Déjà 30 pays auraient perdu leur forêt vierge en 50 ans; ce qui a pour autre impact la disparition d’espèces et d’écosystèmes entiers. Une espèce disparaitrait toutes les 18 minutes dans le monde.

Selon la FAO, on mange 5 fois plus de viande qu’il y a 50 ans, et d’ici 50 ans on doublera encore ce score.

Tout les experts mondiaux s’accordent à dire que l’industrie d’élevage est un véritable calvaire pour notre planète. Mais à côté de ça y’a l’économie du pays, la pression des lobbies et compagnie, résultat notre monde il fonce droit dans un mur et dans les plus hautes sphères de notre société y’a pas grand monde qui bouge.

C’est pour ça que je répète que l’impact individuel est le seul qui compte.

Il est primordial à l’heure actuelle que chacun décide de réduire sa consommation de viande. Et si vous vous en passez complètement, bien sûr c’est encore mieux! Tout est entre nos mains, c’est notre pouvoir de décision, les choix qu’on fait chaque jour, qui comptent et qui font évoluer la société.

    Pour terminer je vous lis une citation de l’anthropologue Margaret Mead
“Il ne faut jamais douter de la capacité d’un petit groupe de citoyens déterminés à changer le monde.

C’est d’ailleurs la seule chose qui ait jamais donné des résultats.”

Merci de votre écoute, vous pouvez retrouver mes vidéos sur www.change-le-monde.com

 

Coaching d’un héros 20 – Permaculture : planter des arbres pour régénérer la planète

Ce soir on parle de potagers, permaculture, de jardins-forêts et de comment ils peuvent sauver le monde…!

Je te recommande ce livre que j’ai dévoré et adoré, dont la version française est adaptée à nos régions:

Créer un jardin-forêt une forêt comestible de fruits, légumes, aromatiques et champignons au jardin – Patrick Whitefield

Et si tu veux écouter l’émission intégrale d’enquêtes-spirituelles, viens par ici!

Pour ceux qui ne peuvent/veulent pas regarder de vidéo, en voici le texte:

 

Bonsoir à tous! Bienvenue dans Coaching d’un héros numéro 20, la rubrique qui révèle en toi le héros dont le monde a besoin.

La semaine dernière je vous ai expliqué à quel point consommer des produits bios, sans engrais ni pesticides, était vital pour éviter que la planète se change en un désert géant ne pouvant plus abriter la vie.

 

Ce soir je vais aller plus loin et vous parler d’une autre forme de culture: la PERMACULTURE.

La permaculture prend modèle sur les écosystèmes naturels pour la production alimentaire. En fait elle se base sur ce que la nature a mis en place en terme de co-évolution durant des millénaire.

A l’état naturel, les plantes ne poussent pas de manière individuelle et exclusive sur de grand champs. Cette méthode est pas viable. Au contraire les plantes ont besoin de pousser en relation les unes avec les autres, dans une très grande diversité. Elles se nourrissent, se protègent des nuisibles, se stimulent mutuellement. La COOPÉRATION est la première puissance motivante de l’évolution.

 

En permaculture, le sol n’est pas travaillé, parce lorsqu’on travaille un sol, on le brise, on perturbe la faune, les insectes qui font un travail de minéralisation, et on contribue à son érosion.

 

Ce soir j’aimerais vous parler d’un mode de permaculture en particulier : le “jardin-forêt”.

Sous nos contrées, lorsqu’on laisse un champ ou une pelouse à l’abandon, ils essaient toujours de redevenir une forêt. On doit fournir un effort constant pour stopper cette évolution naturelle. Planter un “jardin-forêt”, c’est travailler avec l’inclination naturelle du sol plutôt que contre elle.

Un “jardin-forêt”, c’est un potager naturel, créé selon le modèle de la forêt. De la même façon que la forêt, il comporte, (pour simplifier), 3 étages de végétation: les arbres en haut, les arbustes à l’étage intermédiaire, et les plantes herbacées à leur pieds. Dans ce type de jardin ça donne: des arbres fruitiers en haut (dont les amandes, noix), des arbrissaux à petits fruits (mûres, framboises…) à l’étage intermédiaire; des légumes, aromates et plantes médicinales au niveau du sol.

Toutes ces plantes vivent ensembles, sur la même parcelle de terre, les uns au dessus des autres.

Ce type de potager est une manière de jardiner à part entière. Elle produit une incroyable abondance de végétaux comestibles, sans travail, sans engrais ou pesticides. Le sol s’auto-fertilise, les insectes et petits animaux jouent tous un rôle.

 

Je vous propose de réfléchir à cette abondance. A l’heure actuelle en pleine crise économique, on est enchaînés à un business alimentaire gigantesque qui peut faire de nous ce qu’il veut. Pourtant on n’y pense pas, mais en tant qu’habitant de la planète, la nourriture devrait nous revenir de droit. On ne devrait pas avoir à payer autant pour se nourrir. C’est absurde.

L’idéal de Gandhi était la création de petites communautés auto-suffisantes et démocratiquement organisées. Prendre soin des hommes et de la nature, créer de l’abondance et redistribuer les surplus.

Le jardin forêt permet une totale auto-suffisance alimentaire, ainsi qu’à une préservation de la vie. Si vous vous rappelez Coaching d’un héros n°14, l’émission que j’ai faite sur l’alimentation spécifique de l’homme, elle est très simple, composée de fruits et de salades vertes en abondance, de légumes (pommes de terre…) et de noix. Donc l’auto-suffisance est possible.

 

Notre système de production alimentaire actuel détruit nos terres. En plus, il est totalement dépendant du pétrole. Fabrication et utilisation de machines agricoles, d’engrais et autres produits chimiques, transport et transformation des aliments, commerce, l’aller-retour au supermarché.

Il ne s’agit pas seulement du gaspillage prodigieux de ressources limitées mais c’est également cause de réchauffement climatique. La principale cause de l’effet de serre, c’est l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère. Et une grande partie de ce CO2 provient de l’agriculture ainsi que de la destruction des forêts du monde entier. On détruit ces forêts principalement pour y mettre de la culture intensive à destination des pays riches. (sans compter que beaucoup de ces cultures sont faites au tiers-monde, sur des terres qui pourraient (devraient!) fournir de la nourriture aux populations locales)

 

Et il ne s’agit pas seulement de préserver la forêt. Ça ne suffit pas. Il faut également replanter!

Planter des arbres est l’un des moyens d’éliminer le CO2 de l’atmosphère puisqu’il est réabsorbé par le bois vivant. Dans ses recherches, Robert Hart a souhaité développer un moyen de compenser la déforestation mondiale:

“(…) il serait urgent de replanter des millions d’arbres… Je me suis alors demandé pourquoi parmi tous ces arbres dont nous avons désespérément besoin, on ne compterait pas de nombreux arbres fruitiers plantés par les propriétaires de jardins urbains qui profiteraient des fruits de leurs arbres. Si l’on parvenait à convaincre 100 000 (personnes) de planter ne serait-ce que 10 arbres fruitiers chacun, cela ferait 1 million d’arbres, une petite forêt! Et si des programmes de plantation d’arbres étaient mis en oeuvre dans les zones urbaines du monde entier, une nouvelle forêt urbaine mondiale se développerait et commencerait à compenser la destruction des forêt vierges. Je rêve de millions de jardinets urbains et péri-urbains transformés en mini-forêts.”

On pourrait espérer que les potager remplacent l’agriculture comme première source de production alimentaire pour les populations urbaines.

 

Cette création de jardins-forêt fait partie du développement d’un nouveau mode de vie auquel doit parvenir l’homme s’il veut trouver des solutions aux problèmes colossaux de notre époque.

Et le pouvoir de planter, il est entre vos mains! Si vous avez un jardin, même tout petit, vous pouvez y créer l’abondance. Et même si vous avez un balcon vous pouvez cultiver en bac des arbrisseaux avec des légumes à leurs pieds, et contribuer avec vos mains à la guérison de la planète. Et elle a absolument besoin de vous. Vous êtes les acteurs principaux du futur vers un monde plus sain, plus équilibré, plus équitable. Rien n’est possible sans vous, et tout vous est possible.

Coaching d’un héros 19 – Pourquoi consommer bio ?

Au programme ce soir: agriculture intensive vs agriculture biologique!

Lectures que je recommande:

Le sol, la terre et les champs : Pour retrouver une agriculture saine – Claude Bourguignon
Manifeste pour la terre et l’humanisme : Pour une insurrection des consciences – Pierre Rhabi
L’agroterrorisme dans nos assiettes – Michel Tarrier

Et si tu veux écouter l’émission intégrale d’enquêtes spirituelles, viens par ici!

Pour ceux qui ne peuvent/veulent pas regarder de vidéo, en voici le texte:

Salut à tous, bienvenus dans Coaching d’un héros numéro 19, la rubrique qui révèle ton héros intérieur afin que tu changes le monde et l’amène vers plus d’équilibre et de paix.

Ce soir et dans les semaines qui viennent, je vais vous parler d’écologie et vous allez comprendre profondément l’importance de vos choix personnels.

L’écologie, c’est LA donnée à prendre absolument en compte actuellement.
Pour vous expliquer pourquoi, je vais commencer par parler de la terre, de l’agriculture, puisque se nourrir c’est un besoin essentiel à l’être humain.

La terre c’est la fusion entre 2 mondes: le monde minéral (l’argile) et le monde organique (l’humus). C’est le milieu le plus riche de la planète, il accueille 80% des êtres vivants. On vis tous grâce et en fonction de cette vie souterraine.
Dans notre monde actuel, on est en train littéralement de massacrer ce monde dont on dépend.
La France est le 2e consommateur mondial de pesticides après les états unis, (pour une surface qui est quand même vachement plus petite!). Donc. On utilise des pesticides pour se débarrasser de cette faune, sans distinction, sans trop se poser de question sur ce que l’on tue et sur l’impact que ça a.

Un sol sain c’est un sol vivant, aéré, moelleux, riche en matière organique, l’humus (comme le sol de la forêt). La grande variété de végétaux qui vit dessus l’enrichit en matière organique: les fruits, feuilles et branches mortes se décomposent et nourrissent une très grande diversité d’être vivants.

Les sols cultivés actuellement, ils étaient sains au départ, y’a 60 ans, avant qu’on commence à les exploiter avec l’agriculture intensive, ses pesticides et ses fertilisants.

En balançant des fertilisants qu’est ce qui se passe : on fait disparaître l’humus. Alors toute cette faune qui s’en nourrissait meurt.
C’est problématique: parce que lorsque la pluie faisait descendre les éléments minéraux dans les profondeurs du sol, la faune elle, les petites bêtes, permettait aux éléments minéraux de remonter vers la surface pour venir nourrir les plantes.
Mais il n’y a plus de faune! Il y a 50 ans en europe, on trouvait 2 tonnes de vers de terre à l’hectare. De nos jours on en trouve à peine 50kg.
Claude Bourguignon, qui est agronome microbiologiste des sols et de qui je m’inspire pour cette émission, nous explique que « Nous observons une chute régulière et absolument constante de l’activité biologique des sols sur ces 20 dernières années »
Sans faune, évidemment, plus de flore! Actuellement, depuis 1984, les rendements stagnent à cause de la mort des sols. (et je vous laisse imaginer la qualité nutritionnelle des aliments qui poussent sur ces sols).
Un sol exploité devient sec, compact, resserré, érodé. La pluie n’y rentre plus. (ce qui, entre parenthèse, augmente les inondations!)
On entre dans la dégradation chimique des sols, leur appauvrissement puis leur mort par désertification.

Cette agriculture est destructive pour l’environnement. 10 millions d’hectare sont désertifiés chaque année et 5 million sont bétonnés. On perd donc 15 millions de terre cultivées chaque année.

Aux débuts de l’agriculture il y a 6 mille an il y avait 11% de déserts sur la planète, à présent ça a presque triplé, il y en a 32%. La moitié de cette désertification a eu lieu rien que ces 100 dernières années!

Et pour remédier à ce désagrément, au lieu de restaurer les sols, qu’est ce qu’on fait, on augmente les surfaces de cultures en déforestant!
On déforeste 15million d’hectare/an, de préférence dans les terres tropicales. (D’où les ouragans (on a divisé par 2 les pluviométries)

Pierre Rabhi, un grand agriculteur philosophe de notre époque, résume en disant qu’on “détruit ce qui doit entretenir nos vies.”

Quelles solutions on a? L’agriculture classique va devoir changer. Il faut apprendre à cultiver la terre sans l’éroder, pour restaurer nos sols. Et restaurer des sols morts, ça va prendre beaucoup de temps.
En tant que héros il faut dès à présent impérativement encourager l’agriculture biologique, sans pesticides, sans engrais (dans un premier temps). Le “bio” c’est au delà d’un phénomène de mode, c’est une nécessité vitale sans laquelle on n’aura pas de futur.

Encourager le bio ça consiste en quoi? Ça consiste en choisir des produits bio, augmenter la demande, pour que l’offre et la production se tournent de ce côté là. Acheter de préférence en local, aux petits agriculteurs. Acheter des produits entiers, au plus proches de la nature. Il faut aussi refuser les OGM, parce que ce sont des végétaux stériles qui ne permettent pas la vie et nuisent à la biodiversité, (en plus les OGM forcent les agriculteurs à racheter des graines tout les ans, ça les rends dépendants face aux industries et ils ne devraient pas l’être.)
Ce serait judicieux aussi d’éduquer nos enfants autrement, de les sortir de notre système éducatif actuel (comme on l’a vu dans Coaching d’un héros 12) qui encourage la concurrence et la rivalité et qui poursuit la construction d’un monde tourné vers le profit et l’individualisme. Tournons plutôt nos enfants vers la coopération, le respect du vivant et la créativité, ça leur sera bien plus utile pour le futur qui les attends.

La semaine prochaine on ira encore plus loin car on parlera de permaculture et d’autosuffisance alimentaire.

Sur ce je vous laisse, chers héros, et je vous dis à la semaine prochaine!
Vous pouvez retrouver mes vidéos sur mon site www.change-le-monde.com et cette rubrique dans le magazine d’enquêtes-spirituelles.