Archives de catégorie : *Manger bio, cru et vegan

Interviewée par ElisaBoelle

La jolie et vibrante Elisa Boelle a eu la gentillesse de me faire une place sur son blog “Elisa Boelle, beauté, santé et cuisine bio” pour me poser quelques questions sur mon parcours sur l’alimentation vivante.

Merci de ton intérêt Elisa, tu as toute ma gratitude!

J’ai voulu vous faire partager ses questions et mon témoignage:

 

Prénom : Marion

Age : 28 ans

Passion/ Profession : Maman !

Site/Blog : http://regime-abondance.com/

Comment en es tu arrivée à l’alimentation crue ? Je suis passionnée de diététique depuis que je suis adolescente. Je vivais au Tchad, et je voyais régulièrement des gens mourir pour des affection ridicules (calcules rénaux…), pour lesquelles en France on était soigné facilement. L’Afrique est très dépendante de l’occident en matière de soins. J’ai commencé à me dire qu’il fallait trouver des remèdes naturels efficaces et trouvables localement. De là à penser à la nourriture, il n’y avait qu’un pas! Les pays africains ont vu leur alimentation (et donc leur santé) se détériorer avec l’influence de l’occident: consommation forte de sucres raffinés, de riz blanc, introduction du biberon de lait en poudre pour les bébés! etc… C’est ainsi que je me suis plongée dans cette passion, avec l’espoir un jour de pouvoir la ramener au Tchad, pays de mon compagnon !

Quelles sont les améliorations physiques et énergétiques que tu as vécu ? Physiquement, j’avais de l’eczéma depuis plusieurs années sur la main gauche. Il est parti après un mois seulement de jus verts! J’ai aussi gagné de la forme: avant il était très fréquent que je me lève fatiguée le matin et que ça ruine ma journée. C’est oublié!! J’ai également perdu un peu de poids en trop et résolu des inconforts digestifs qui étaient très fréquent avec l’alimentation traditionnelle. Et énergétiquement?… C’est une trop longue histoire^^

Qu’elle est ta journée alimentaire type ? Je mange beaucoup car j’allaite mes deux enfants. Je bois 1,5L de jus vert le matin, une salade avec avocat ou oléagineux le midi, 1L de smoothie de fruits au goûter, et le soir un plat cru salé et/ou un plat de légumes et légumes racines vapeurs.

Quels conseils souhaites tu donner à ceux qui rejettent et qui ont peur de ce chemin vers une alimentation vivante ? Regardez les vidéos de Thierry (www.vivrecru.org) pour augmenter votre connaissance et vous rassurer; mettez vous aux jus… Commencez vos repas avec des fruits et allez-y tranquillement, ne vous faites pas violence! Pour changer ses habitudes, il faut changer ce qu’on idéalise: je dirais qu’il faut passer du temps sur les sites américains où le mouvement est déjà populaire, et se régaler les yeux et l’esprit de toutes ces photos de fruits frais, de smoothies, de plats crus plein de punch, de gens vibrants…

Quelle est ta recette préférée ? En ce moment: 2 kakis, 2 tasses d’eau, 10 dattes moelleuses, une pincée de cardamome !

Pratiques tu une activité physique ? J’ai un trampoline, c’est excellent ça fait bien bouger la lymphe et ça défoule ! Mais surtout, comme je suis mère au foyer mes journées sont assez physiques

Connais tu des difficultés sociales et familiales par tes choix alimentaire ? Pour le crudivorisme, aucunes. Je pense que le secret c’est d’être souple (d’accepter de manger le cuit qu’on nous propose, puisque c’est occasionnel de toute façon), tout en amenant aux gens des recettes en leur expliquant avec enthousiasme ce qu’on a apprit. Le tout est de les amuser ! Ils changent toujours petit à petit.

Ton budget nourriture a t’il changé ? Oh oui il a presque doublé, il faudrait que j’aille voir les producteur moi-même mais je manque de temps libre pour ça! A côté je commence à m’intéresser au freeganisme, qui permet de récupérer le gaspillage alimentaire issu des grandes surfaces, et là tout est gratuit… Mais mon idéal à terme est de tout produire de mon jardin!

Comment c’est passé ta transition ?J’ai plongé dans le cru début 2010 en suivant un programme d’un mois de Frédérique Patenaude, puis j’ai diminué le cru afin d’aller vers une transition plus longue et plus douce. D’ailleurs je m’estime toujours en transition puisque je ne mange pas 100% cru tout le temps! Quand je suis chez mes parents par exemple, je mange moins de cru et plus de cuit, je m’adapte (tout en restant vegan), ça les aide beaucoup à s’ouvrir et à s’y intéresser.

As tu connu une detox difficile ?

Suite à mes 15 premiers jours de cru total en 2010, j’ai eu une détox assez impressionnante: je me suis réveillée le corps couvert d’eczéma, j’en avais des pieds au cuir chevelu, ça a duré une bonne semaine… Et ça grattait!! C’était terrible mais j’étais contente car j’évacuais clairement des déchets accumulés dans mes tissus. Mes articulations m’élançaient, aussi.

Quel était ton approche alimentaire avant de passer au cru ?

J’étais devenue végétarienne très progressivement suite à ma passion pour la santé, puis vegan avec mon compagnon en 2009 par implication écologique et éthique animale.

Quelles sont tes sources d’inspirations dans le domaine de l’alimentation crue ? Thierry Casasnovas en numéro 1, puis Douglas Graham, David Wolfe, Victoria Boutenko, Mimi Kirk… Qui sont des auteurs américains.

Pourrais tu revenir en arrière ? Non, j’ai un tel plaisir à manger ainsi que je ne pourrais simplement pas revenir en arrière ! Merci de m’avoir lue !

Merci beaucoup à Marion d’avoir partagé son chemin de crudivore !

Coaching d’un héros 22 – Freegan, la lutte contre le gaspillage alimentaire

Salut à tous! Ce soir, on parle de gaspillage alimentaire, et du mouvement “freegan”, les nouveaux robins des bois d’aujourd’hui, qui récupèrent dans les poubelles pour lutter contre le gaspillage!

A LIRE:

Freegan – Frédérique P. Miller

Et si tu veux écouter l’émission intégrale d’enquêtes-spirituelles, viens par ici!

Pour ceux qui ne peuvent/veulent pas voir la vidéo, voici le texte retranscrit:

Bonsoir, bienvenus dans Coaching d’un héros numéro 22, la rubrique qui révèle ton héros intérieur pour que tu puisses changer le monde!

 

Changer le monde, justement, c’est aussi se mettre à protéger et à entretenir la planète qui nous abrite et qui nous nourrit. Ce soir on continue donc sur l’écologie en parlant de gaspillage alimentaire!

 

Dans les émissions précédentes je vous ai parlé de méthodes de cultures qui sauvegardent l’environnement. Mais en attendant que votre forêt comestible pousse, si vous n’avez pas les moyens d’encourager l’agriculture biologique en achetant bio, vous pouvez lutter contre le gaspillage des aliments en les récupérant dans les poubelles des grandes enseignes!

 

Les supermarchés évacuent à peu près 560 000 tonnes de déchets par an. Parmi ces déchets, il y a une majorité de produits encore consommables mais qui ne correspondent simplement pas ou plus aux critères de vente. Lors du calibrage des fruits et légumes, ceux qui ne répondent pas aux critères demandés sont généralement jetés. Puis pour des raisons esthétiques, beaucoup de ceux qui ont été sélectionnés sont finalement retirés des rayons dès qu’ils flétrissent ou prennent un coup.

Beaucoup de produits sont retirés à la limite de la date de péremption alors qu’ils sont encore parfaitement consommables.

 

En fait, c’est même parfois devenu un véritable business. Certaines enseignes donnent leurs aliments périmés à des associations caritatives, ce qui leur permet d’être exonérés d’impôts pour ces produits et d’amoindrir leur perte financière.

Certains magasins interdisent l’accès à leurs poubelles, et pour que personne ne puisse profiter des aliments encore récupérables, ils préfèrent les gaspiller en les broyant ou en déversant des substances toxiques dessus.

C’est que de nos jours le don doit rapporter de l’argent…

C’est quand même terrible lorsqu’on pense que des millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté en France.

 

Et puis avec les dates de péremption indiquées sur les paquets, on élimine encore un grand nombre d’aliments encore consommables une fois chez soi. Ça nous fait jeter pour racheter plus vite et venir enrichir la machine économique…

A côté de ça y’a 25 000 personnes meurent de faim chaque jour dans le monde.

Quand on sait qu’on produit assez de nourriture pour nourrir les 7 milliards d’habitants de la planète, mais qu’au lieu de répartir nos biens, on préfère le gâchis pour des raisons de profit financier… Ça donne mal au coeur, c’est révoltant.

 

C’est pour toutes ces raisons que le mouvement “freegan” a été lancé aux USA dans les années 90, et il est en plein essor en europe. Il s’agit de donner un nouveau sens aux poubelles en allant y récupérer ce qui y est comestible.

Beaucoup d’étudiants s’y mettent et vivent entièrement de leur glannage, mais aussi des familles entières, des associations caritatives qui redistribuent à ceux qui sont dans le besoin… En fait ce sont un peu les Robins des bois d’aujourd’hui!

Ils luttent contre le gaspillage de façon active, ils dénoncent la course au profit, ils refusent de payer ce que tout animal vivant sur cette planète devrait pouvoir obtenir de façon gratuite et illimitée.

 

Vous pouvez franchir le pas et essayer, pour dénoncer ce qui ne va pas, pour boycotter un système qui mène la planète à sa perte. Vous pouvez en parler autour de vous pour augmenter la prise de conscience.

 

Cette démarche amène aussi à jeter un autre regard sur notre consommation personnelle, et à diminuer les déchets chez soi, dans nos propres poubelles. On est à une époque où le gaspillage est tellement omniprésent et considéré comme normal qu’on ne s’en rend presque plus compte et un regard frais est nécessaire.

Chacun d’entre nous est acteur du futur, tout se joue à l’échelle individuelle… Ce sont nos mains qui déconstruisent et reconstruisent notre monde vers plus d’équilibre, d’égalité et de paix dans les cœurs.

Merci de votre écoute, vous pouvez retrouver mes vidéos sur www.change-le-monde.com

Coaching d’un héros 19 – Pourquoi consommer bio ?

Au programme ce soir: agriculture intensive vs agriculture biologique!

Lectures que je recommande:

Le sol, la terre et les champs : Pour retrouver une agriculture saine – Claude Bourguignon
Manifeste pour la terre et l’humanisme : Pour une insurrection des consciences – Pierre Rhabi
L’agroterrorisme dans nos assiettes – Michel Tarrier

Et si tu veux écouter l’émission intégrale d’enquêtes spirituelles, viens par ici!

Pour ceux qui ne peuvent/veulent pas regarder de vidéo, en voici le texte:

Salut à tous, bienvenus dans Coaching d’un héros numéro 19, la rubrique qui révèle ton héros intérieur afin que tu changes le monde et l’amène vers plus d’équilibre et de paix.

Ce soir et dans les semaines qui viennent, je vais vous parler d’écologie et vous allez comprendre profondément l’importance de vos choix personnels.

L’écologie, c’est LA donnée à prendre absolument en compte actuellement.
Pour vous expliquer pourquoi, je vais commencer par parler de la terre, de l’agriculture, puisque se nourrir c’est un besoin essentiel à l’être humain.

La terre c’est la fusion entre 2 mondes: le monde minéral (l’argile) et le monde organique (l’humus). C’est le milieu le plus riche de la planète, il accueille 80% des êtres vivants. On vis tous grâce et en fonction de cette vie souterraine.
Dans notre monde actuel, on est en train littéralement de massacrer ce monde dont on dépend.
La France est le 2e consommateur mondial de pesticides après les états unis, (pour une surface qui est quand même vachement plus petite!). Donc. On utilise des pesticides pour se débarrasser de cette faune, sans distinction, sans trop se poser de question sur ce que l’on tue et sur l’impact que ça a.

Un sol sain c’est un sol vivant, aéré, moelleux, riche en matière organique, l’humus (comme le sol de la forêt). La grande variété de végétaux qui vit dessus l’enrichit en matière organique: les fruits, feuilles et branches mortes se décomposent et nourrissent une très grande diversité d’être vivants.

Les sols cultivés actuellement, ils étaient sains au départ, y’a 60 ans, avant qu’on commence à les exploiter avec l’agriculture intensive, ses pesticides et ses fertilisants.

En balançant des fertilisants qu’est ce qui se passe : on fait disparaître l’humus. Alors toute cette faune qui s’en nourrissait meurt.
C’est problématique: parce que lorsque la pluie faisait descendre les éléments minéraux dans les profondeurs du sol, la faune elle, les petites bêtes, permettait aux éléments minéraux de remonter vers la surface pour venir nourrir les plantes.
Mais il n’y a plus de faune! Il y a 50 ans en europe, on trouvait 2 tonnes de vers de terre à l’hectare. De nos jours on en trouve à peine 50kg.
Claude Bourguignon, qui est agronome microbiologiste des sols et de qui je m’inspire pour cette émission, nous explique que « Nous observons une chute régulière et absolument constante de l’activité biologique des sols sur ces 20 dernières années »
Sans faune, évidemment, plus de flore! Actuellement, depuis 1984, les rendements stagnent à cause de la mort des sols. (et je vous laisse imaginer la qualité nutritionnelle des aliments qui poussent sur ces sols).
Un sol exploité devient sec, compact, resserré, érodé. La pluie n’y rentre plus. (ce qui, entre parenthèse, augmente les inondations!)
On entre dans la dégradation chimique des sols, leur appauvrissement puis leur mort par désertification.

Cette agriculture est destructive pour l’environnement. 10 millions d’hectare sont désertifiés chaque année et 5 million sont bétonnés. On perd donc 15 millions de terre cultivées chaque année.

Aux débuts de l’agriculture il y a 6 mille an il y avait 11% de déserts sur la planète, à présent ça a presque triplé, il y en a 32%. La moitié de cette désertification a eu lieu rien que ces 100 dernières années!

Et pour remédier à ce désagrément, au lieu de restaurer les sols, qu’est ce qu’on fait, on augmente les surfaces de cultures en déforestant!
On déforeste 15million d’hectare/an, de préférence dans les terres tropicales. (D’où les ouragans (on a divisé par 2 les pluviométries)

Pierre Rabhi, un grand agriculteur philosophe de notre époque, résume en disant qu’on “détruit ce qui doit entretenir nos vies.”

Quelles solutions on a? L’agriculture classique va devoir changer. Il faut apprendre à cultiver la terre sans l’éroder, pour restaurer nos sols. Et restaurer des sols morts, ça va prendre beaucoup de temps.
En tant que héros il faut dès à présent impérativement encourager l’agriculture biologique, sans pesticides, sans engrais (dans un premier temps). Le “bio” c’est au delà d’un phénomène de mode, c’est une nécessité vitale sans laquelle on n’aura pas de futur.

Encourager le bio ça consiste en quoi? Ça consiste en choisir des produits bio, augmenter la demande, pour que l’offre et la production se tournent de ce côté là. Acheter de préférence en local, aux petits agriculteurs. Acheter des produits entiers, au plus proches de la nature. Il faut aussi refuser les OGM, parce que ce sont des végétaux stériles qui ne permettent pas la vie et nuisent à la biodiversité, (en plus les OGM forcent les agriculteurs à racheter des graines tout les ans, ça les rends dépendants face aux industries et ils ne devraient pas l’être.)
Ce serait judicieux aussi d’éduquer nos enfants autrement, de les sortir de notre système éducatif actuel (comme on l’a vu dans Coaching d’un héros 12) qui encourage la concurrence et la rivalité et qui poursuit la construction d’un monde tourné vers le profit et l’individualisme. Tournons plutôt nos enfants vers la coopération, le respect du vivant et la créativité, ça leur sera bien plus utile pour le futur qui les attends.

La semaine prochaine on ira encore plus loin car on parlera de permaculture et d’autosuffisance alimentaire.

Sur ce je vous laisse, chers héros, et je vous dis à la semaine prochaine!
Vous pouvez retrouver mes vidéos sur mon site www.change-le-monde.com et cette rubrique dans le magazine d’enquêtes-spirituelles.

Crème glacée – Le Câlin à la Fraise

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici une fusion prometteuse… Celle de deux passionnée par la cuisine crue, la talentueuse Laura VeganPower du site vg-zone pour ces remarquables photos culinaires à tomber par terre, et moi même pour cette recette!

Je vous présente le Câlin à la Fraise, une glace pleine de fruits, alliant la saveur de la fraise à celle de la fève de Tonka, au parfum inimitable, qui rappelle la vanille et la praline…

INGRÉDIENTS POUR LA CRÈME GLACÉE:

300g de fraises
15 dates moelleuses de type Medjool ou Mazafati, dénoyautées
1cs de purée d’amande
200ml d’eau
1cc de fève tonka (1 fève)

***Mixer onctueusement tout les ingrédients ensembles, puis hop! dans la sorbetière! (ou à défaut, au congélo!)

INGRÉDIENTS POUR UNE COUPE QUI TUE:

***Une super belle coupe
***Des fruits coupés en morceaux: fraises, mangue, pêche… à placer sous le sorbet!
***Quelques fraises mixées + sirop d’agave + 1 point de vanille = somptueux coulis
***Quelques amandes effilées pour décorer

Régalez-vous sans culpabilité sur cette crème glacée 100% nourrissante, bourrée de nutriments et excellente pour la santé!